ÉDUCATION

La Sala AMICA, un concept original

L’idéologie maoïste qui présidait au régime du Kampuchéa démocratique avait conduit à la collectivisation de tous les biens. Personne ne possédait rien, l’Organisation – Angkar – possédait tout. Les Khmers Rouges éloignés, les paysans se partagèrent les terres sans avoir de titre de propriété mais en occupant au mieux l’espace disponible. Les terres collectives laissèrent place à la libre exploitation, à l’exception des anciennes écoles où pâturaient cependant les animaux. Tout redevint privé dès 1989.

La plupart des villages disposent alors d’un ou deux endroits où la population rurale peut se rencontrer: l’école et la pagode. Dans les villages dispersés, ou dans les villages créés par le retour de population errante ou exilée, là où la population ne dispose pas de moyens suffisants pour créer un espace collectif, n’existe que les terres cultivées ou en friches appartenant à l’un ou à l’autre.
La population d’un village reconstruit se connaît. La communauté se crée et se développe autour de trois ou quatre familles où les enfants sont tous … cousins. Au début des années 1990, commence un baby boom qui se poursuit encore 20 ans plus tard. Comme tous les lendemains de guerre, on remplace les morts et, avec les enfants, on espère de jours meilleurs pour son avenir. Comme les poissons dans la marre, les Cambodgiens se multiplient.

Le travail harassant des paysans est quotidien et sans repos. Seules les périodes de repiquage et les moissons donnent lieu à un travail en commun. La solidarité est forte mais on se parle peu. Pas d’électricité. On se couche tôt pour travailler dès le lever du soleil, à un rythme lent, s’occuper des bêtes avant la montée de la chaleur, chercher de l’eau, pêcher, cueillir les fruits et les feuilles qui, ajoutés aux tranches de tronc de bananier, et aux pousses de jeunes bambous, vont alimenter la soupe quotidienne.

Pas de pagode et pas d’école, cela signifie qu’il faut faire des kilomètres à pied pour rencontrer les autres, apprendre les nouvelles, aller voter, et cela signifie que peu d’enfants vont à l’école du bourg voisin . Ils restent au village. Ils y aident leurs parents ou y travaillent. Ces villages sans espace collectif semblent encore plus pauvres que les autres. L’argent circule peu ou pas. C’est une activité de subsistance basique qui domine. On mange ce qu’on a à manger et on fume des feuilles quand on a faim.. Le marché est à plusieurs kilomètres.

SANTÉ

CONCEPT

Since 2003, AMICA sponsors the governmental dispensary at Ampel. Previously amongst the most mediocre in the province, this dispensary which assists 18000 people is today a model. In fact in its 2006/2007 project (rising sun) AMICA renovated the whole of the building and ensured permanent access to water and electricity through solar energy. In general, the health program of the association has considerably improved the health access, the quality of care and the welcome structure offered by the Ampel governmental dispensary. The time when some women were at risk while giving birth under candlelight seems to be over. AMICA’s assistance was necessary to cover the lack of central health ministry funding and enable the Ampel centre to become a shining example for the rest of the province. However, these improvements must be followed up in terms of management, organization and training. Indeed renewing the skill set of the staff should be the next vital s

PERSPECTIVES

This success poses another problem however. A large number of people, who previously didn’t depend on this dispensary, now wish to use it, notably for giving birth. Isolated and separate these indignant people don’t have the means to benefit from this dispensary. Up until 2006, a small ambulance enabled patients to get to the dispensary or in case of emergency to the hospital in Kompong Cham. This ambulance is no longer used and because of a lack of resources hasn’t been able to be replaced, thereby having an adverse impact on the 40000 people (several districts are affected) likely to need it one day.
With the search for sponsorship resources for the Ampel dispensary, AMICA hopes to purchase a vehicle and put in place an ambulance emergency service.

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CheungKok village, Kampong Cham Province, Cambodge.

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